Cadavre Exquis et >Hum(ai)n sont des expositions explorant les usages de la réalité virtuelle, de l’intelligence artificielle et de la réalité augmentée en art contemporain. En étroite collaboration avec Phoebe Greenberg, j’ai assuré la direction de création de ces deux expositions ayant eu lieu au Centre PHI en 2019.
D’une part, Cadavre Exquis propose un entremêlement d’artistes explorant la réalité virtuelle de manière insolite. Le titre fait référence au jeu inventé par les surréalistes, qui en appelait à l’inconscience pour libérer la beauté de l’imagination. D’ailleurs, la signature visuelle de l’exposition s’inspire du papier plié, matière par laquelle des créations absurdes sont révélées au cours du jeu. Misant sur la réalité virtuelle plutôt que sur le papier, l’exposition a réuni les contributions individuelles d’artistes contemporains tels que Marina Abramović, Olafur Eliasson, Laurie Anderson et Paul McCarthy, pour en nommer que quelques-uns. Tous, ont embrassé de nouvelles formes d’expression dans la continuité de leurs œuvres, en misant sur des technologies immersives. La scénographie de l’exposition incarnait chacune des œuvres dans des espaces individuels, et dont les murs brouillaient la perception du réel.
D’autre part, >Hum(ai)n (ci-dessous) se veut une méditation sur une réalité imminente où les machines ne seraient pas distinctes, mais partie intégrante de nous. L’exposition permettait aux visiteurs de voir leurs mouvements interprétés par un réseau de neurones, de s’introduire dans l’esprit d’autrui, d’explorer le désir de conserver son individualité à l’intérieur d’une foule, ou encore de repartir avec un parfum unique généré par intelligence artificielle selon des données personnelles. Chaque œuvre activait les facultés humaines de l’esprit, du corps et du cœur, des facultés de plus en plus améliorées, modifiées et façonnées par la technologie.
La campagne de l’exposition arborait une main en tant qu’objet de contact et de navigation dans l’usage de ces technologies. En outre, des formes géométriques évoquaient les tubulures métalliques, matière principale dans la composition de la scénographie. Ces tubulures créaient des espaces structurels, en plus de permettre le déploiement des oeuvres à travers le parcours. Tous les ordinateurs, écrans et autres modules électroniques étaient volontairement réunis et exposés en pièces détachées au centre de l’exposition dans le but d’amplifier, voire personnifier la présence de la technologie, et en symboliser le cœur.
Mon rôle :
○ Créer des concepts permettant aux œuvres de se lier d’une thématique commune
○ Rédiger les briefs pour la création des visuels
○ Superviser et approuver le développement des visuels, et intervenir si nécessaire pour appuyer la création
○ Identifier les besoins en ressource externe et planifier l’acquisition de talents lorsque requis
○ Veiller à ce que les objectifs stratégiques soient maintenus tout au long de la réalisation des projets
○ Assurer la direction des projets sur le plan communicationnel, en relation avec la directrice marketing
○ Rédiger les briefs pour la création des visuels
○ Superviser et approuver le développement des visuels, et intervenir si nécessaire pour appuyer la création
○ Identifier les besoins en ressource externe et planifier l’acquisition de talents lorsque requis
○ Veiller à ce que les objectifs stratégiques soient maintenus tout au long de la réalisation des projets
○ Assurer la direction des projets sur le plan communicationnel, en relation avec la directrice marketing